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Yonne Altermondialiste
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3 mai 2007

bonnes lectures

Un nouveau lien vers un éditeur qui propose des ouvrages qui vont dans notre sens

http://www.syllepse.net/lng_FR_srub_3-Accueil.html

200 pages / ISBN : 9782849501306 / 18 euros

Estimées à quelque 255 milliards de dollars, les pertes annuelles dues à l'évasion fiscale à l'échelle mondiale poursuivent leur progression contre toute logique éthique et sociale. Elles sont le reflet tant de l'ampleur du phénomène des paradis fiscaux (secret bancaire, taxation faible ou nulle, tolérance à l'opacité, sociétés-écrans.) que de la sophistication des stratégies, licites et illicites, des grosses fortunes et des grandes entreprises pour échapper à l'impôt et aux mécanismes nationaux de redistribution. L'industrie de la fraude fiscale et de la consultance financière et juridique privée abuse et se joue de la technicité des mécanismes et des instruments de la fuite des capitaux.
En dépit des immenses besoins sociaux, de l'accroissement des inégalités et du défi de la lutte contre la pauvreté, les États, du Sud en particulier, ont intégré l'existence des centres offshore - ces « bas-fonds de la finance internationale » - et internalisé la nécessité de protéger de l'imposition tant les multinationales que certaines élites nationales rompues aux détournements de fonds.
La concurrence fiscale que ces pays se livrent pour « attirer les investissements » est devenue à la fois le principal accélérateur de la mondialisation de l'économie néolibérale et l'origine de la crise majeure du financement public. Les alternatives sont à élaborer au niveau mondial. Elles passent par la remise en cause des paradis fiscaux, l'harmonisation des systèmes de taxation nationaux et l'établissement d'un cadre international de réglementation et de coopération entre autorités fiscales.

Les auteurs principalement du Sud (Asie, Afrique, Amérique latine), experts et activistes en matière de justice fiscale, membres du réseau international pluraliste et non gouvernemental « Tax Justice Network ».

Etudes sur la circulation non marchande

Auteur: Testart Alain

266 pages / ISBN : 978-284950-120-7 / 24 euros

Ce livre résulte d'une recherche entamée il y a plus de vingt ans. Alain Testart étudie les diverses formes de la circulation des biens, dans les sociétés les plus différentes. Une érudition exceptionnelle lui permet de traiter aussi bien de l'Occident actuel que de la Rome ancienne, des peuples de Mélanésie que du célèbre « potlatch » des Amérindiens (ces cadeaux ostentatoires par lesquels le plus généreux devient le chef). Le livre fait ainsi progressivement apparaître comment la circulation des biens (le don, l'échange personnalisé, le marché) détermine l'ensemble des relations sociales, des rapports de pouvoir et des institutions politiques dans les collectivités humaines.
Au passage, l'auteur entreprend de relire l'abondante littérature consacrée aux économies dites « primitives », et montre de quelles manières le mythe du « bon sauvage », ce rêve d'une vie humaine sans domination ni exploitation, a systématiquement faussé notre perception des sociétés autres. Il apparaît ainsi que ce que l'on nomme encore l'« économie du don et des cadeaux » n'est en fait nullement dépourvu de rapports de pouvoir et de servitude.
A l'heure des inquiétudes devant la marchandisation de toutes choses, ce livre permet de donner un contenu précis à notre concept du marché, et de démystifier les fausses solutions (charité, gratuité, désintéressement), récemment remises au goût du jour par les nostalgiques d'un âge de l'innocence et du « paradis perdu ».

Coordinateurs: Ollman Bertell, Sève Lucien

242 pages / ISBN : 978-2-84950-131-3  / 17 euros

Ce livre est né de la rencontre intellectuelle de deux philosophes très attachés à la pensée marxienne, Bertell Ollman (professeur à l'université de New York) et Lucien Sève (philosophe parisien).
Ils ont fait un constat commun valable pour leurs deux pays : la dialectique n'a aujourd'hui ni l'audience qu'elle mérite, ni le développement qu'elle appelle.
On mesure dans ce livre combien à l'échelle internationale, chez ceux et celles que continue d'occuper la résolution de transformer le monde, le vaste ensemble d'acquis irréversibles et de problèmes ouverts que recouvre le mot dialectique constituent un champ pertinent de réflexions et de recherches, en des sens dont ce livre permet de percevoir la diversité.
Marx nous a laissé la « logique du Capital » : en quoi alors consiste-t-elle ? Se référer à la dialectique, est-ce user positivement d'un corpus en devenir, ou n'est-il de vraie dialectique que négative, dans le constant révolutionnement des savoirs et des pouvoirs ? La dialectique a-t-elle à nous proposer une pérenne « algèbre de la révolution », ou l'inspiration pour repenser à neuf un dépassement du capitalisme plus que jamais nécessaire ? De quoi mesurer combien la culture dialectique est essentielle à notre temps.
Cet ouvrage constitue une approche à multiples voix d'une des questions théoriques et stratégiques les plus déterminantes en profondeur pour l'intelligence de notre pr��sent et l'orientation de notre futur.
Dans une allocution pour le jubilé du journal ouvrier anglais The People's Paper, Marx parlait de la dialectique en des termes qui trouvent aujourd'hui en nous un singulier écho. « À notre époque, disait-il, chaque chose semble grosse de son propre contraire. Nous voyons les machines, qui possèdent la force merveilleuse de réduire et de rendre plus fécond le travail humain, en faire une chose rabougrie qu'elles consument jusqu'à épuisement. Par un étrange maléfice, les nouvelles sources de richesse se transforment en autant de sources de misère. On dirait que les conquêtes de la science doivent être payées du renoncement à tout ce qui a du caractère. Même la pure lumière de la science ne peut apparemment briller que sur le sombre fond de l'ignorance. » Face à cet antagonisme en vertu duquel « le progrès de l'industrie ne peut parvenir à son accomplissement sans s'accompagner d'une régression tout aussi spectaculaire en politique », ce dont certains croient devoir conclure qu'il faudrait renoncer aux progrès techniques pour échapper aux conflits modernes, il appelait très dialectiquement ses auditeurs à ne pas se méprendre sur la figure de cet esprit malin sans cesse à l'ouvre dans toutes ces contradictions. Nous savons que les forces nouvelles de la société, pour devenir véritablement agissantes, ont besoin d'une seule chose : que des hommes nouveaux s'en rendent maîtres.#
C'est bien de nous que parle cette dialectique.

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