NON A CETTE EUROPE-LA,
LE 4 FEVRIER COMME LE 29 MAI !
"L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'indicible espoir." (Jean Jaurès)
Les Chefs d’Etat et de gouvernement, les responsables politiques du libéralisme de gauche comme du libéralisme de droite ont refusé d’entendre les arguments de ceux qui veulent une Europe des citoyennes et des citoyens et non une Europe des banquiers et des hommes d’affaires, de ceux qui n’acceptent les transferts de souveraineté que pourvu qu’ils s’accompagnent de transfert de mécanismes démocratiques de contrôle, de transparence et de reddition des comptes, de ceux qui veulent une Europe conforme aux valeurs dont elle est historiquement porteuse.
Depuis le 29 mai, aucun effort n’a été fait pour corriger les orientations d’une Europe qui est à juste titre perçue « comme un facteur d’appauvrissement et non de prospérité, comme une cause de régression et non de progrès » (N. Sarkozy, Ensemble, printemps 2007). Les engagements pris par le Président de la République
Les raisons de rejeter le TCE demeurent pour rejeter un traité modificatif qui, de l’aveu même de Mme Merkel, « ne va rien changer ». La Charte la Déclaration Universelle la Banque Centrale
Faut-il pour autant se réfugier dans l’indifférence ou le désespoir ?
Nous n’avons pas ce droit. Nous ne pouvons nous réfugier dans cette facilité. Nous sommes comptables devant les millions de Françaises et de Français qui ont voté non le 29 mai. Nous sommes responsables. Il nous revient d’assumer le non que nous avons porté.
Le traité modificatif ne peut être ratifié que si, au préalable, une révision de la Constitution
1) signer la pétition lancée par le Comité National pour un Référendum (CNR) : www.nousvoulonsunreferendum.eu
Le droit de pétition inscrit dans le traité modificatif considère qu’un million de signatures (sur environ 300 millions d’Européennes et d’Européens en âge de voter) représente un nombre suffisant pour présenter une pétition. On en déduit qu’un million de signatures (sur 45 millions d’électeurs inscrits en France) représenterait une expression forte et écoutée du peuple français.
Il nous faut donc nous donner comme objectif d’atteindre ce million de signatures pour le 4 février. Nous disposons de 6 semaines pour y parvenir.
2) les sénateurs et les députés vont se réunir en Congrès le 4 février à Versailles. Allons ce jour-là, par dizaines de milliers venus de toute la France
3) dès maintenant, il nous appartient d’interroger les sénateurs et les députés qui vont solliciter nos suffrages en mars prochain lors des élections municipales sur la manière dont ils vont se prononcer le 4 février à Versailles. Et rien ne nous interdit de leur dire que nous nous en souviendrons en mars.
Les temps sont durs et l’avenir est incertain.
Faut-il pour autant se résigner ?
Notre horizon n’est pas celui d’une gauche en décomposition.
L’épreuve nous conforte.
Elle ne nous abat pas.
Raoul Marc JENNAR
Celui qui voit un problème, mais ne fait rien, fait aussi partie du problème.(Gandhi)