le manteau d'OGM
Cette fois, c’est fait. Les sénateurs ont approuvé un projet
de loi favorable aux OGM. Les pressions exercées sur les parlementaires par les
défenseurs des OGM, aux premiers rangs desquels on trouve les fabricants et des
syndicalistes acquis à cette culture ont finalement porté leurs fruits OGM. Dès
le début, les dés étaient pipés. En effet, les choix de ces groupes de pression
organisés étaient entièrement guidés par leur volonté de conquérir de nouveaux
marchés. Celui que constitue l’Union Européenne avec ses puissances agricoles
que sont la France
Or, il n’existe aucun souhait, même implicite de la part des consommateurs européens de trouver ce genre de produit à acheter. Toutes les enquêtes menées y compris par la grande distribution montrent qu’au contraire, les produits garantis non-OGM sont plébiscités par les clients. La majorité des clients souhaitent juste pouvoir continuer d’acheter des produits traditionnels, cultivés comme ils ont toujours vu les agriculteurs le faire notamment dans les livres de leur enfance. Par conséquent, cette volonté d’imposer aux citoyens des produits qu’ils ne veulent pas est contraire aux valeurs défendues par l’Union Européenne et ne doit en aucun cas se faire contre leur gré.
En effet, les Français qui se déclarent favorables aux cultures d’OGM représentent une infime minorité et il serait pour le moins paradoxal et contraire à tous les principes démocratiques que de suivre leur avis. De plus, le développement de ces cultures mettra les producteurs dans une situation de dépendance vis-à-vis des semenciers qui vont pouvoir pratiquer les tarifs qu’une situation de monopole leur permettent. Comme si cela ne suffisait pas, le prix des récoltes d’OGM est d’environ 25% inférieur à celui des cultures traditionnelles pour ne pas parler des productions biologiques.
En fait, la généralisation des cultures d’OGM, sans même
évoquer les risques encore mal évalués pour la santé, soumettront les
agriculteurs aux grandes firmes agrochimiques et obérera leurs revenus
considérablement. Le problème des OGM dépasse largement les questions de santé
et remet en cause l’indépendance économique de la France
L’argument selon lequel les cultures d’OGM représentent un intérêt pour la recherche scientifique parait pour le moins spécieux puisque les expériences peuvent être réalisées en milieu confiné sans aucun risque pour l’environnement. On relève également que nombre d’industriels de la chimie sont à la fois fabricants de semences d’OGM et de médicaments. En d’autres termes, ils auront le monopole du poison et une position dominante pour le contre-poison.
En fait, l’enjeu dépasse largement l’intérêt de quelques
groupes chimiques, semenciers, syndicaux, si puissants soient-ils. Il y a va de
la qualité de la vie dans notre beau pays et du bien être de ses habitants. Et
puis, imagine-t-on un instant la
France