Le thé après la moutarde et les cornichons
À plusieurs reprises, nous avons attiré l'attention sur la fermeture des usines Unilever en Bourgogne. Les unités d'Appoigny et de Dijon ont fermé après que la multinationale a mis la main sur les recettes traditionnelles en vue de faire préparer ses produits ailleurs où la main d'œuvre est plus docile et moins défendue qu'en France.
http://altermondyonne.canalblog.com/tag/Unilever
http://altermondyonne.canalblog.com/tag/Amora%20Appoigny
http://altermondyonne.canalblog.com/archives/2008/12/06/11650946.html
Force est de déplorer que la mobilisation pour soutenir les salariés proches de chez nous a été très faible, ne mobilisant en fait que leurs proches. À gauche, on aime bien se mobiliser pour des grandes causes surtout quand elles sont loin mais dès que ça se passe à côté, on laisse les syndicats tout en les assurant d'un soutien purement verbal.
Dans ces conditions, pas de raison de ne pas continuer. C'est au tour de Fralib. Fralib, ça ne dit pas grand chose mais si l'on parle de Lipton ou des thés de l'Éléphant, on connait, on achète, d'autant que la marque jaune a engagé des actions compatibles avec le commerce équitable et le respect de l'environnement.
Là encore, c'est bien de soutenir les petits producteurs et l'environnement quand c'est loin. Dans nos pays, on a de moins en moins de scrupules à mettre sur le carreau les « petits » salariés en sachant qu'il reste encore (pour combien de temps ?) une certaine protection sociale qui prendra le relais des petits salaires.
http://mediterranee.france3.fr/info/provence-alpes/fralib-ferme-un-coup-dur-a-gemenos-65092679.html
http://www.liberation.fr/societe/01012310574-fralib-la-chronologie
Pour connaître la suite des fermetures d'usines du groupe Unilever, il suffit de consulter la liste des marques du groupe
http://www.unilever.fr/nos_marques/?WT.GNAV=Nos_marques
les salariés des marques françaises sont condamnés à terme.
Il y a surement quelque chose à faire